Pourquoi bleue ?

Sur le thème des peurs de l’enfance.

Un jour, curieusement, j’ai eu envie de compter mes peurs. Au secours… mes 10 doigts n’y suffisaient pas ! Plus j’y pensais, plus il en venait. Combien ? Chut… à chacun ses secrets, mais je peux vous raconter des histoires si vous voulez ? Dites, savez-vous que la colère est rouge, la jalousie verte et la peur bleue ? Au fait, pourquoi bleue ?
J’ai cherché, questionné et trouvé quelques réponses intéressantes mais surtout ceci : A regarder sa peur dans les yeux, on a moins peur et l’on grandit. A regarder sa peur dans les yeux, on en sourit… elle rétrécit !

La peur… à vaincre ou respecter, selon les circonstances. Avec humour et tendresse, voici quelques contes pour l’aborder ensemble, apprendre la confiance et s’ouvrir à la vie ! J’ai créé ce spectacle interactif pour le Festival  » ENFANT-PHARE » dont l’édition « MEME PAS PEUR ! »,était consacrée aux peurs enfantines (2004).

Durée : 45mn

Tout public à partir de 8 ans

Programmation : Médiathèques d’Alsace (Eckbolsheim – Bischwiller – Mulhouse – Haguenau…) – Marseille – Festival Méli’Mômes à Reims – Bibliothèque de Villeneuve St Georges – Festival Enfant-Phare.

PRESSE  –  Extraits Dernières Nouvelles D’Alsace Dans le cadre du festival “ Enfant-phare ”, la conteuse strasbourgeoise Nicole Docin-Julien a proposé de réfléchir sur nos peurs. La colère est rouge, la jalousie verte et la peur bleue. Pourquoi bleue ? L’artiste ne donne pas la solution, mais apporte une réflexion sur l’origine de nos angoisses et leur nécessité. D’une voix douce et chaude elle emmène enfants et adultes sur les chemins passés et présents, réels ou fantasmés de nos frayeurs. Tout en questionnant les spectateurs ravis de pouvoir intervenir, elle évoque le trac du comédien ou de celui qui va révéler ses sentiments à la personne aimée. Elle dissèque un cauchemar tout en insistant sur la nécessité de les raconter. Puis, par l’intermédiaire de deux contes, l’un basé sur la peur de l’ogre, l’autre sur l’angoisse de l’abandon, elle touche quelques grands thèmes de la peur dans la littérature pour enfants.
D’une voix inquiétante et en roulant des yeux, elle se glisse dans la peau d’une terrifiante ogresse. Certains passages semblent effrayer les adultes alors que les plus jeunes, ravis, se délectent des détails donnés par la conteuse. Loin d’une tendance actuelle visant à parodier des histoires traditionnelles pour leur enlever toute situation effrayante, Nicole Docin-Julien n’édulcore pas ses récits, permettant à chacun d’exorciser ses angoisses.

L’Est Républicain Nicole Docin-Julien : de l’humour, de la tendresse et beaucoup de talent. A l’occasion du Festival du conte organisé par le Conseil Général et la Médiathèque Départementale, un spectacle était proposé à la salle du Patro de Bermont : “ Pourquoi bleue ? ”, création personnelle de Nicole Docin-Julien qui porte avec passion la parole du conte, de festival en école, d’abbaye en musée, de musique en poésie, en France comme à l’étranger. Ainsi, une soixantaine de spectateurs, principalement de jeunes enfants, durant une bonne heure écoutent avec attention les fabuleux contes de Nicole. Humour et tendresse étaient au rendez-vous et frisson aussi. Avec son spectacle interactif, Nicole a conquis tout son public. Une tournée est prévue dans dix communes d’Alsace. N’ayez pas peur, réservez vos places.

L’Alsace J’ai peur, quel bonheur ! Pourquoi est-on bleu de peur, et pas orange, ou brun ? En posant cette question aux enfants venus l’entendre mercredi dernier à la Passerelle de Rixheim, la conteuse Nicole Docin-Julien s’est vue expliquer très justement par un petit garçon « qu’on a le sang glacé quand on a peur, et que la glace, c’est bleu ” ! À l’aide de comptines, de pensées philosophiques et de petites histoires venues d’ailleurs, la conteuse a fait le tour des craintes, petites ou grandes, que peuvent avoir enfants… comme adultes ! Il y a eu l’histoire de l’ogresse transformée en ortie puis celle de la petite Despini qui porte malheur : des histoires effrayantes de petites filles dévorées ou abandonnées, mais qui, heureusement finissent plutôt bien ! Les jeunes spectateurs ont également découvert comment faire disparaître leur peur, que ce soit en récitant la “ voix de la beauté ” des Indiens Navajos ou en récitant une formule magique trouvée au cours d’un doux rêve. Finalement, les enfants ont bien compris que leurs peurs, qu’elles soient réelles ou imaginaires, qu’il s’agisse du noir, des orages, des loups-garous ou des araignées peuvent toujours être apprivoisées. Cette heure de conte dédiée aux diverses représentations des peurs enfantines était proposée dans le cadre du Festival Enfant-phare “ Même pas peur ! ”, organisé dans toute l’Alsace. –  Pauline Moussalli